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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 23:54

Les arts plastiques liquident-ils la beauté ? Mercredi 14 avril 2014

Presque toute visite dans un centre d’art contemporain conduit à s’interroger : les artistes proposent-ils de la beauté ? Devant des installations, des collages, des ready-made, des vidéos, de l’action-painting ou des performances, le visiteur formé aux traditions de la Renaissance européenne et au goût classique ne retrouve pas les formes, la perfection, et l’ensemble des références qui provoquent parfois chez lui un puissant sentiment esthétique. Il est dérangé. Il ne découvre d’ailleurs généralement pas dans les écrits théoriques des artistes ou de leurs critiques un programme visant à créer de la beauté. Il peut même avoir le sentiment que l’art contemporain vise à la liquider..

Voilà ce que nous voulons tenter d’appréhender lors de la soirée du mercredi 14 mai au Vieux Temple de la rue Pargaminières.

Danièle Delbreil qui est peintre, et qui a beaucoup réfléchi sur la pratique artistique, proposera un petit parcours parmi quelques artistes toulousains d‘aujourd’hui, dont Vercellotti, Pedro, Muron, Odile Mir… Elle tentera de cerner au plus près, à partir des réflexions qu’ils lui ont confiées, leurs intentions quant à la beauté. Certains de ces artistes seront présents. Le débat pourra s’engager longuement avec la salle, chacun étant invité à partager des expériences, des interrogations, pour tenter de penser les pratiques actuelles des arts plastiques quant à ce que nous avons l’habitude d’appeler la beauté.

La soirée commencera à vingt heures précises. Elle s’achèvera autour de vingt-deux heures . Chacun pourra poursuivre alors, de manière conviviale, autour de quelques rafraîchissements, les conversations engagées, ou en inventer d’autres, éventuellement plus belles.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 23:40

La beauté dans la lumière de la mort, mercredi 9 avril

Notre sentiment de la beauté est peut-être un des effets de notre conscience de la mort. Ce n’est pas que la mort soit belle, ou qu’il faille nécessairement la penser comme un passage vers un lieu et une éternité de beauté, mais beaucoup de peintures, de musiques, d‘œuvres littéraires , en Occident, paraissent mettre la beauté dans la lumière de la mort, comme si notre conscience terrifiée, ou du moins inquiète, travaillait à donner forme qui nous rende heureux à certains aspects de notre monde. L’expérience de la méditation sur le crâne est-elle un adjuvant nécessaire au plaisir esthétique ? Faut-il savoir que nous allons mourir pour goûter ce que nous appelons beauté ? Et cette conscience de la mort, si nous l’oublions, si nous devenons des machines, ou peut-être des animaux, que reste-t-il de la beauté ? Faut-il se souvenir que l’on marche vers une tombe pour admirer, comme Hugo, « un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur » ? Faut-il que Marie soit mortelle pour bien la célébrer, comme Ronsard ?

Nous voudrions explorer ces questions, graves et vastes, lors de notre prochaine rencontre des « Mercredis du Vieux Temple », le 9 avril, à partir de vingt heures.

Yves Le Pestipon, professeur de littérature, et Didier Fiévet , pasteur, introduiront aux débats par de brèves interventions. Les échanges se poursuivront jusque vers vingt-deux heures, avant un moment plus convivial autour de quelques verres et de légères nourritures.

Entrée libre pour tous au Vieux Temple de la Rue Pargaminières à Toulouse, à partir de 19 h 30.

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 19:49

La beauté « physique » de la complexité

Par Clément Sire, mathématicien et physicien, directeur de recherches au CNRS

Clément Sire est un très brillant chercheur, qui veille à diffuser vers des publics divers les apports et les émerveillements que procure la connaissance scientifique. Il aime la complexité du monde, telle qu’il la rencontre partout, et telle qu’il la découvre à mesure que progressent ses recherches. Il nous paraît un des hommes les plus aptes, en ce moment, pour nous guider dans les interrogations que nous pouvons formuler quant aux rapports de la beauté et de la complexité, ou, a contrario, de la simplicité. Ce que nous appelons beauté naît-il d’un sentiment de l’infinie complexité, cependant pensable, des choses, ou de la possibilité que nous avons d’en goûter l’évidence ? Comment penser dans son unité le plaisir esthétique que nous goûtons parfois devant la profusion apparemment chaotique des formes, ainsi que devant un unique cristal parfait ?

La conférence de Clément Sire, dans le cadre des « Mercredis du Vieux Temple », aura lieu le vendredi 28 mars, à partir de vingt heures, au Vieux Temple de la rue Pargaminières à Toulouse. Entrée libre. Chacun peut apporter quelques légères victuailles pour un moment d’échanges autour d’un pot, après la conférence et le débat, vers vingt-deux heures.

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 14:28

Beautés préhistoriques

Art et symboles au néolithique et à l’âge des métaux
Conférence par Jean Vaquer, archéologue, directeur de recherches au CNRS

Les hommes préhistoriques cherchaient-ils la beauté ? Nous jugeons belles certaines de leurs productions, et nous y voyons volontiers des œuvres d’art, comparables à celles que le monde moderne a élaborées avec le double but d’exprimer et de créer la beauté. Mais il s’agit peut-être d’une interprétation rétrospective, voire d’une illusion. À moins que cette vision ne soit une vérité recevable…

Jean Vaquer ne parlera pas, en général, des hommes préhistoriques. Il concentrera ses réflexions sur la période qu’il étudie, relativement récente, soit le néolithique et l’âge des métaux. Il évoquera, par exemple, les gravures du mont Bego et du Val Camonica. Il en montrera des images. Il fournira matière à nos réflexions et, sans doute, à nos émerveillements, en nous promenant de figure en figure, et en formulant sur la question de l’art très ancien et sur le symbolisme, un avis autorisé par des recherches toujours recommencées.

La conférence aura lieu le vendredi 24 janvier au Vieux Temple de la rue Pargaminières. Entrée gratuite et ouverte à tous.

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 09:54

La beauté naturelle, soirée du 8 janvier 2013

Que la nature est belle ! Comme la beauté est, et doit être, naturelle ! Combien m’apaise la contemplation de la beauté de la nature !

Autant d’exclamations qui associent beauté et nature…

C’est une très vieille idée et une sensation toujours renouvelée que la beauté naturelle.

Patrick Dupouey, professeur de philosophie en Khâgne, auteur et pyrénéiste très averti, nous montrera comment le problème se pose pour le philosophe. Il fera apparaître cette étonnante difficulté : la nature, a priori indifférente aux préoccupations humaines, soumise à ses seules lois mécaniques et ne visant aucun but nous concernant, est apte à produire des choses qui exercent un très puissant pourvoir d’émotion esthétique. Comment penser cela ? Comment employer en cette réflexion la distinction entre le beau et le sublime ?

Jean-Paul Malrieu, directeur de recherches en physique au CNRS, auteur et grand amateur des créations esthétiques, insistera sur l’émotion que suscite l’apparition de la simplicité pour le chercheur, quand il découvre des lois qui unifient la complexité du sensible. Il s’efforcera de donner des exemples de symétries qui produisent le sentiment de beauté. Il nous parlera de la pureté. Il évoquera des architectures moléculaires à propos desquelles on peut éprouver ou non un sentiment esthétique. Enfin, il fera sentir montrer comment le désir de science peut se nourrir du désir de beauté.

Ces deux interventions introduiront au débat d’une heure avec le public.

Cette soirée du 8 janvier s’inscrit dans les "Mercredis du Vieux temple", qui s’intéressent, cette année, au thème de la beauté. Nous nous retrouverons, comme chaque mois, au Vieux temple de la rue Pargaminières à Toulouse, à 20 heures (ou un peu avant). La rencontre s’achèvera autour de 22 heures, et se prolongera pas quelques échanges informels autour d’un verre et de quelques biscuits.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 23:53

Un des traits de notre temps, dans nos sociétés, c’est l’obligation sociale d’être beau. Cet être suppose divers avoirs : beaux vêtements, belle voiture, belle maison avec beau point de vue, belle vie, bel enthousiasme dans la tête, beau corps, beauté jusque dans les détails du vagin et du pénis. La publicité, divers médias rappellent la loi. Des modèles sont proposés. Des règles sont définies. Leur application coûte assez cher. Elle génère un marché. Elle occupe le temps par les exercices nécessaires pour obtenir ladite beauté et gérer l’angoisse.

L’impératif de beauté suscite bien des jouissances sans doute, mais aussi des souffrances. Qui n’est pas beau, et ne peut apparemment pas l’être, n’a qu’à se terrer. À nous d’interroger cet impératif, de mesurer les différences éventuelles avec d’autres sociétés, d’autres moments de la nôtre.

L’équipe des « Mercredis du Vieux Temple » a proposé à deux intervenantes de nous introduire à ces questions.

Alison Martin, miss Midi-Pyrénées 2010, témoignera quant à son expérience, et nous proposera ses analyses quant au monde du spectacle féminin de la beauté.

Laurence Mouly, psychologie clinicienne, témoignera, en particulier, quant aux vécus des adolescents, et elle nous fera part des conclusions qu’elle tire de sa pratique

Leurs interventions, assez brèves, seront elles-mêmes introduites par une présentation assez brève d’un membre de l’équipe. Elles seront suivies par un débat avec la salle d’environ une heure qui pourra se prolonger, après vingt-deux heures, par une rencontre informelle autour de quelques verres.

Cette rencontre, la troisième des « mercredis du Vieux Temple » consacrés au thème de la beauté, se tiendra mercredi 11 décembre, à partir de 20 heures, au Vieux Temple de la rue Pargaminières à Toulouse. L’entrée est libre, ouverte à tous, et chacun est invité à proposer sa parole.

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:49

Soirée du Mercredi 13 octobre, à 20 heures

 

La beauté des villes enchante parfois, mais elle fait souvent débat. On ne s’accorde pas sur cette beauté. D’aucuns la trouvent aux monuments anciens, tandis que d’autres s’enchantent des usines, des tours,  voire du chaos.  Tout projet d’urbanisme un peu important, qui implique fréquemment des destructions, engendre des batailles d’esthétiques. Les décideurs quant à eux affichent régulièrement, et depuis des siècles, l’intention d’embellir les villes. Ils paraissent avoir tout à gagner dans ces projets. Mais de quelle beauté s’agit-il ? Et faut-il ostensiblement chercher la beauté ? Le citoyen ne doit-il pas se défier des programmes tendant à lui imposer une idée convenue de la beauté ? N’a-t-il pas à découvrir dans les villes, comme le tentait Baudelaire, une beauté moderne, bizarre ?  Questions subjectives, questions politiques…

ÀToulouse, comme en bien d’autres villes, dont la forme change très vite,  les débats sont intenses.  Nous ne voulons pas nous y enfermer, mais les enjeux nous semblent intéressants.

Gérard Huet -  architecte qui travaille particulièrement à la rénovation de l’Université du Mirail – et Daniel Cazes – historien d’art,  longtemps conservateur au Musée Saint Raymond – ouvriront la soirée par leurs réflexions. Gérard Huet proposera ses analyses sur la ville actuelle, ses mouvements,  et son éventuelle beauté. Daniel Cazes étudiera la tradition de la beauté urbaine, et quelques unes de ses expressions.  La soirée sera introduite par Hélène Breton, longtemps maire de Venerque et responsable de la culture au Conseil régional.

Nous croyons que cette soirée devrait permettre de riches débats, tant la question de la beauté des villes implique. Après les interventions, assez brèves selon la règle des « Mercredis du vieux Temple », chacun pourra y participer.  Au-delà de vingt-deux heures, nous poursuivrons autour de quelques rafraîchissements.

Cette soirée du 13 octobre est  gratuite, ouverte à tous. Elle commence à vingt heures, au Vieux Temple de la rue Pargaminières à Toulouse. Nous invitons chacun à venir y partager avec nous, quant à la beauté des villes, ses rêves et  ses réflexions.  

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 20:57

Cette année, la beauté est notre question et notre projet.

Notre première séance sera d'ouverture. Nous voulons imaginer, et déjà préciser, ce que nous tenterons de penser ensemble. Nous ouvrirons le champ largement, mais en tentant de clarifier nos attentes, d'esquisser des conceptualisations, de construire le sens d'un parcours.

Nous avons demandé à Bernard Félix, théologien, auteur d'un cahier sur la beauté, dans la revue Evangile et liberté, de nous fournir un ensemble de réflexions, qui pourront peut-être nous orienter.

Il sera présenté par Olivier Carrérot, philosophe, qui proposera ses réflexions et mènera le débat.

Plusieurs des membres de l'équipe des Mercredis du Vieux Temple diront en quelques mots leurs attentes.

Le public sera invité à formuler des propositions, à débattre.

La beauté est en effet une évidence et un mystère. On croit savoir ce dont il s'agit, parfois, tant qu'on n'interroge pas ce qu'elle est. On se sent sûr, en Occident moderne, de son importance et de sa valeur, mais on est sans doute fort prétentieux quand on en fait un universel.

Que nous dit-elle ? Dit-elle même quelque chose ? N'est-il pas aberrant de la penser comme une parole ? Mais comment ne pas désirer la faire procéder d'un sens ?

Ces quelques questions, parmi tant d'autres possibles, travailleront peut-être la soirée. Nous tenterons du moins, comme Rimbaud, si cela a un sens, d'apprendre à "saluer la beauté".

 

 

Cette rencontre, comme toutes celles des Mercredis du vieux Temple, est ouverte à tous. Elle est gratuite. Elle commence à vingt heures et s'achève autour de vingt-deux heures, par un échange informel autour de quelques verres.

Le vieux Temple est situé rue Pargaminières, à Toulouse.

 

 

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 22:35

Pour l'année 2013-2014, nous avons choisi La beauté. Nous avons mille raisons d'avoir choisi ce thème. Nous ne les dirons pas encore ici. Nous préférons anoncer le programme, que nous déploierons, mois après mois, comme les années précédentes, au vieux temple de Toulouse, rue Pargaminières, en général les deuxième mercredi de chaque mois, entre vingt heures et vingt-deux heures. Toutes ces séances sont gratuites, de même que les trois conférences prévues certains vendredis soirs. 

 

Voici le programme :  

 

 

Intention :

 

Depuis trois ans, nous avons parcouru trois thèmes. Par des rencontres mensuelles, au Vieux Temple, nous voulions proposer « une pensée politique et spirituelle en actes divers ».

En 2013-2014, nous poursuivons cette entreprise en nous donnant la beauté pour thème. Chaque mois, des intervenants introduiront à des débats menés avec le public. Les interventions seront brèves, et interrogatives. Par ailleurs, pendant cette année, trois conférences seront données pour enrichir notre réflexion.     

Nous ferons, comme chaque année, appel à des personnes qui ont travaillé le thème et qui permettent de lier histoire de l’art, philosophie, théologie, histoire, ethnologie, politique, économie, littérature, psychanalyse, archéologie…

 

Nous ne souhaitons pas des interventions professorales qui tueraient la question. Nous désirons la déployer, croiser des lignes de pensée qui ne se croisent pas forcément, maintenir toujours le débat.

 

 

mercredi 9 octobre 2013 

Séance d'ouverture :

Nous tenterons d’approcher les questions que posent toute expérience, tout désir, toute nostalgie, toute pensée de la beauté…  Par exemple, la beauté est-elle une réalité en soi ? La beauté est-elle relative à nos goûts, à nos cultures ?  Olivier Carrérot, philosophe, présentera la soirée. Bernard Félix, ancien rédacteur de la revue « Evangile et liberté », proposera ses analyses.

 

mercredi 13 novembre 2013

La beauté des villes : une question toujours en chantier.

La beauté des villes n’est pas une pure affaire de goût. Elle est aussi une question politique et sociale.  Avec Gérard Huet, architecte, et Daniel Cazes, historien d’art, conservateur de musée.

 

 mercredi 11 décembre 2013

La beauté obligatoire.

L’obligation d’être beau génère un marché, des souffrances, des plaisirs… 

 Avec Flora Monteiro, esthéticienne, danseuse, comédienne, Alison Martin, miss Midi Pyrénées 2010, et Laurence Mouly, psychologue clinicienne.

 

 

mercredi 8 janvier 2014

La beauté naturelle.

Comment peut-on parler de « beauté naturelle » ? Quelles expériences peut-on en avoir ?     

 Avec Patrick Dupouey, philosophe et Jean-Paul Malrieu, physicien au CNRS.

 

mercredi  12 février 2014

La beauté est-elle une évidence universelle ?

 

Avec Olivier Carrérot, philosophe, qui parlera de la Chine,  Manijeh Nouri, chercheuse, qui parlera de culture persane, Michelle GOndebeaud, galeriste, qui parlera d’Art Africain.   

 

mercredi 9 avril 2014

La beauté et la lumière de la mort.

Avec Yves Le Pestipon, professeur de littérature et Didier Fiévet, pasteur et théologien.

 

mercredi 14 mai 2014

Les arts plastiques « liquident-ils » la beauté ?

Avec Danielle Delbreil et plusieurs artistes contemporains. 

Conférences :  

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 24 janvier 2014 :

Beautés préhistoriques

par Jean Vaquer, archéologue du CNRS.

 

Vendredi 28 mars 2014 :

La beauté « physique » de la complexité par Clément Sire, directeur de recherche au Laboratoire de Physique théorique, Université Paul Sabatier et CNRS.  

 

Vendredi 23 mai 2014 : 

 

 « Mystère et beauté » : une analyse de la vue de Delft par Pierre Le Coz, auteur de Vermeer ou l’action de voir. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 18:52

 

Où commence et finit quelque chose ?

 

 

 

 

« Notre époque est peut-être celle d’une épidémie des choses ».

Tristan Garcia commence ainsi son livre, Forme et objet, un traité des choses, qui est lui-même une chose. Commence-telle vraiment à cette phrase ? Et finit-elle par cette dernière phrase : « à vous de comprendre ce qu’elle est".

Telle est, et telle n’est pas la question.

C’est n’importe quoi, dira peut-être quelqu’un… Justement. Telle est encore la question. Nous allons rencontrer l’importance du n’importe  quoi.

Pour « finir » notre suite de rencontres autour des « limites et des frontières », cette année, nous avons imaginé d’inviter le philosophe et romancier, Tristan Garcia, qui a à peine plus de trente ans, et dont on commence à beaucoup parler, dans les journaux, sur les ondes… Il a l’art de faire travailler profondément des questions qui paraissent d’abord superficielles. Qu’est-ce qu’une chose ? Qu’est-ce que le n’importe quoi ? Où est le monde ?  Il  propose des  réponses sidérantes comme : « La solitude fait la chose ».

D’où la question :  Où commence et finit quelque chose ?

Tristan Garcia tentera de situer son parcours et sa position de philosophe. Il tentera de formuler quelques réponses à la question qu’il pose. Il tentera de distinguer chose et objet : « je parlerai du quelque chose: que n'importe quoi peut être quelque chose; que quelque chose, c'est ce qu'on ne peut être ni plus ni moins, mais seulement également à toute autre chose; que ce qui est imaginaire, faux ou contradictoire est aussi bien quelque chose; que quelque chose a une forme, mais pas de limite. Puis je prendrai des exemples plus concrets. Enfin, je m'intéresserai spécifiquement à l'idée de limite, à partir de son mésusage chez Kant (la différence classique entre borne et limite). Et je voudrais arriver à une conclusion un peu folle, dont je réserve la teneur »...

Rendez -ous au Vieux Temple de la Rue Pargaminières, à vingt heures, vendredi 31 mai, pour cette conférence, qui s’annonce passionnante, car Tristan Garcia fait immédiatement percevoir ce que peut faire l’intelligence.  

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