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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 11:30

La soirée consacrée au manque d'hier a réuni soixante dix personnes autour de témoignages de l'exil.

 

Le poète Serge Pey était le principal intervenant.

 

Il a proposé un ensemble de récits accompagnés de réflexions sur les notions et sur la vision qu'il en avait.

 

Ces récits tournaient autour de ses souvenirs familiaux  quant à l'exil espagnol après la fin de la Guerre civile. Il a beaucoup insisté sur la figure de son père interné quelques temps au camp d'Argelès. Il a montré comment son père avait pu être, pour lui, un introducteur en poésie.

 

Il ne connaît pas, quant à lui, le manque d'hier. Cette notion ne lui paraît pas claire. Le temps est immédiatement présent, pour lui, come une ouverture en poésie. Le manque lui paraît être cette porte par où passer vers et dans le poème.

 

Une poètesse russe, d'origine arménienne, accompagnée de sa traductrice intervient pour dire son arrachement à l'Arménie, son histoire très touchante d'immigrée, dont les racines se sont perdues, puisqu'elle n'est plus ni russe, ni arménienne, ayant été chassée par les mafias arméniennes pour des raisons d'appropriation de terres. Cette femme russe est arménienne, mais l'Arménie lui est interdite, et la France ne veut pas vraiment d'elle. Elle compose de la poésie, acte de mémoire, acte de métamorphose.

 

D'autres témoignages viennent évoquer l'exil espagnol, ou d'autres exils.

 

L'émotion es forte, értant dinné la duréet de certains  la dureté de certains témoignages. Serge Pey accompagnant par sa parole les récits qui sont proposés.

 

Il est difficile d'organiser une discussion. Peut-être le sujet, tel que nous l'avions imaginé, avec Jean-Paul Malrieu, n'est-il pas vraiment traité. Mais la Rencontre est forte. Chacun entend en soi la mémoire des arrachements.

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