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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 22:08

 

 

 

 

 

 

Les hommes ont toujours construit avec la peur.

 

 

Les oppida perchés au dessus de nos plaines témoignent de violences redoutées. Les fortifications de Carcassonne ou de Toulouse  montrent que leurs habitants fixaient avec appréhension les territoires qui les entouraient.

Les portes, les grilles aux fenêtres, les tours de guet, les serrures, les gardes, les gardiens, les niches des chiens prêts à mordre sont présents dès que les hommes font des villes, des villages, des demeures dans les campagnes.

 

De nos jours les fortifications qui protégeaient encore les villes d' Europe au XIXème siècle sont des monuments historiques.On ne craint plus les troupes du seigneur voisin. On ne ferme plus les portes pour se protéger des armées de brigands.

 

Nos villes sont ouvertes. On les présente volontiers comme des territoires de rencontres. On les dit citoyennes, festives, ludiques, interactives, voire nomades...

 

Elles représentent un espace de liberté fondamental pour les individus.  

 

Pourtant, la peur y règne. Certains quartiers apparaissent effroyables aux habitants d'autres quartiers. On n'ose pas toujours se promener le soir. On s'enferme. On construit partout des systèmes de sécurité. On multiplie les caméras de surveillance. On construit des grilles, encore des grilles. On invente les résidences sécurisées.

 

Notre temps qui est celui des échanges en tous sens sur toute la Terre et à l'intérieur de nous est aussi "le temps des grilles".

 

 

Mercredi 5 octobre, nous voudrions nous en informer, y penser, y songer, en discuter.

 

 

Gilles Hermann aménageur-archirecte de l'OPPIDEA, Stéphane Gruet, philosophe et architecte et Yves Le Pestipon, auteur d'un texte " le temps des grilles", publié en divers lieux, introduiront le débat.

 

Toute intervention, sous la forme de questions, d'exemples, de témoignages, ou de contradictions sera la bienvenue. Nous tenterons d'échapper ensemble, au moins pour un moment, aux peurs qui ferment les portes.   

 

 

 

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